6 novembre 2012
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L'oiseau s'ouvre, globules noirs, ramiges effeuillées, duvets concassé, blancheur immaculée destruction.
Il se tourne, de droite et de gauche, les ailes ballantes, juste un râle, un râle englué dans le fond de sa gorge. Dégoulinera peut-être le long du bec, air vicié, réceptable fragile, coquille de chair molle et faisandée. Il se dresse pourtant sur ses pattes malingres, squelette abîmé, blêmit au soleil délavé. Se maintien incertain, réguler l'ossature, plantées plumes poussiéreuses dans la peau flasque, déjà dégénérée.
Vous pouvez faire un tour sur les oeuvres du projet Les oiseaux morts.